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Un voyage intérieur

On en revient encore et toujours au smartphone, véritable couteau suisse du voyageur nomade. Présentée à Munich en mars dernier, l’application Smile de Lufthansa esquisse le voyage du futur avec une offre de 80 services à la carte qui seront accessibles via le téléphone du voyageur. “La nouvelle application va anticiper les attentes de nos passagers et leur offrir une totale indépendance dans leurs choix, indique Annette Mann, responsable des services clientèle du transporteur allemand. Nos enquêtes constatent que le passager d’aujourd’hui souhaite bénéficier d’un lien technologique, d’un service personnalisé, mais avec une autonomie de décision, raconte-t-elle. Cela correspond aussi à une érosion du produit tel que défini par les classes de voyage. Un passager peut par exemple voyager en affaires sur du long courrier et poursuivre son voyage en classe éco. 37La corruption est perçue par les policiers et les transporteurs comme un acte de solidarité et de survie. Le policier qui perçoit l’argent estime que son acte permet au transporteur de continuer à travailler afin de maintenir son commerce. De même, les chauffeurs et apprentis estiment que leurs transactions avec les policiers permettent à la fois de venir en aide à ces derniers et, aussi, de maintenir leurs activités. La réalité qui en découle, ce sont les retombées socio-économiques de cette pratique sur le bien-être financier de ces personnes. 38Tout au long de nos investigations, il est ressorti qu’au-delà des justificatifs à caractère social (solidarité, entraide, reconnaissance, etc.) les retombées financières se présentent comme une des raisons de la persistance et de la généralisation de la corruption. 39Ainsi, la corruption permet aux transporteurs (propriétaires, chauffeurs et apprentis) d’avoir des revenus qui leur permettent de se prendre en charge. 41À ces acteurs on peut ajouter l’analyse de Jean-François Médard qui fait ressortir le caractère redistributif des gains de la corruption et en justifie son impact sur la pauvreté. « Mais l’intérêt de cette corruption échange-social est qu’elle assure une certaine redistribution. Election présidentielle oblige, Michel Onfray revient également sur le paysage politique français qui a, selon lui, «perdu le sens de l’honneur». En outre, il estime qu’un Jean-Luc Mélenchon et une Marine Le Pen ne pourraient gouverner différemment. Ni «islamo-gauchiste», ni «islamophobe», il revendique une vision athée, l’esprit d’une «gauche libertaire» qui se doit de refuser l’idée reçue, en Occident, selon laquelle le «libéralisme est l’horizon indépassable du politique». Reste-t-il chez lui une lueur d’optimisme pour notre ère ? Peut-être, mais la tâche lui semble ardue face à «25 ans de déculturation par l’école et le journalisme mondain télévisuel dominant» qui ont «éteint le génie populaire». Pour notre civilisation qui serait en phase terminale, il ne reste, selon Michel Onfray, qu’à s’efforcer de disparaître debout et avec élégance. En élevant le débat. En parlant à l’intelligence des citoyens. L’AFA a lancé, en partenariat avec les associations d’élus locaux et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), une enquête en ligne auprès de 110 000 élus locaux et agents territoriaux. Elle portait sur la connaissance des atteintes au devoir de probité ainsi que sur les mesures de prévention prises par les entités publiques locales. En revanche, les entités du service public local ne déploient pas toujours les mesures susceptibles de prévenir ces infractions. Les mesures générales d’intégrité récemment imposées par la loi n’ont pas encore été totalement déployées : 21,1% seulement des entités disent disposer d’un référent déontologue et 14,3% ont mis en place un dispositif de recueil des alertes internes. Par ailleurs, les mécanismes dont l’efficacité anticorruption a été éprouvée dans d’autres secteurs sont encore peu utilisés. Si l’on parle de prestations sociales, l’argument ne tient pas. La sécurité sociale gère des assurés ; la plupart sont français et si les étrangers en bénéficient aussi, c’est pour la bonne raison qu’ils paient des cotisations, au même titre que les nationaux. Nul privilège dans ce système. Les deux seules prestations sociales spécifiques dont les étrangers bénéficient sont l’AME, qui permet de se faire soigner même si l’on est sans-papiers et le logement d’urgence prévu pour les immigrés. Mais les sommes engagées sont faibles en regard des masses financières de notre système social (même si elles portent sur plusieurs milliards). Michel Onfray veut-il supprimer ces deux types de prestation ? Si oui, qu’il le dise, au lieu de jeter un discrédit général sur la sécurité sociale, accusée de maltraiter les nationaux au profit des étrangers. On verra alors un philosophe venu de l’extrême gauche refuser qu’on soigne les sans-papiers. Onfray est-il sur cette position ? Ou bien se cantonne-t-il dans des généralités approximatives qui créent autour du FN un environnement favorable ? L’un des membres de la rédaction n’a pas vraiment apprécié le dernier ouvrage de Michel Onfray, Décadence. En effet, le raccourci entre christianisme et nazisme en a hérissé plus d’un. Billet d’humeur personnel que nous publions ici. Michel Onfray n’est pas particulièrement connu dans le monde universitaire pour être un parangon de rigueur intellectuelle. On s’en convaincrait facilement en observant l’affection qu’il porte aux conférences solitaires, aux universités qui lui appartiennent et aux débats télévisés où les contradicteurs ne sont pas plus spécialistes que les spectateurs. C’est à se demander si son éditeur le relit. Reconnaissons tout d’abord au profane que l’essayiste a le charme d’une éloquence fleurie et tout le pittoresque d’un bourgeois grasseyant, populaire et périphérique. Michel Onfray, c’est un peu le Jean-Luc Mélenchon de la classe de philosophie. Il semble maîtriser, avec un à-plomb déconcertant, tous les sujets que chacun a fait semblant de comprendre à l’école. Avec lui par exemple, la complexité des modèles théoriques de la physique quantique est tout à coup simple et lumineuse.

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Utiliser de l’hydrogène

L’hydrogène pourrait-il être la clé d’un monde sans carbone? Bien qu’un pourcentage élevé de l’hydrogène actuellement produit provienne de combustibles fossiles, une nouvelle baisse du coût de la production d’hydrogène «vert» sans émissions pourrait accélérer l’utilisation de l’hydrogène dans diverses applications industrielles. Avec l’augmentation de la demande de capacités en énergies renouvelables et la chute des prix, le coût de la production d’hydrogène d’ici 2030 pourrait chuter de 70% par rapport aux niveaux actuels. Selon un récent rapport de Morgan Stanley Research, le gaz vert à l’hydrogène semble être un moyen prometteur de réduire les émissions des procédés industriels existants, de fournir du carburant pour les autobus, les camions et les navires et d’aider les entreprises de services publics à gérer la stabilité du réseau électrique. Alors que l’hydrogène vert doit encore surmonter les obstacles à une adoption généralisée, les avantages d’une réduction globale du carbone pourraient en retirer des avantages dans le monde entier. Une adoption généralisée pourrait initier une révolution de l’hydrogène, en aidant pays et secteurs d’atteindre les objectifs de décarbonisation promis. Une association industrielle suggère que d’ici 2050, l’hydrogène pourrait représenter des ventes annuelles globales de 2 500 milliards de dollars américains, en hausse de 130 milliards de dollars en 2017. Plusieurs industries utilisent déjà l’hydrogène gazeux dans des processus industriels, le plus souvent dans la production d’ammoniac. Les sociétés pétrolières et gazières utilisent également l’hydrogène pour éliminer le soufre des carburants. Mais actuellement, 96% de la production d’hydrogène provient de combustibles fossiles, principalement de méthane, mais également d’autres gaz naturels, d’hydrocarbures liquides et de charbon. Mais l’hydrogène peut également être produit par un processus propre appelé électrolyse de l’eau. Dans cette méthode, un appareil appelé électrolyseur dégénère de l’eau en molécules d’hydrogène et d’oxygène en utilisant un courant électrique provenant de sources renouvelables. Bien que ce processus ne génère pas d’émissions, le coût de l’électricité – près de la moitié du coût du procédé d’électrolyse de l’eau – rend la méthode économiquement sous-optimale à court terme. Toutefois, la disponibilité croissante de sources d’énergie renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, pourrait laisser présager une forte baisse du coût de l’électricité au cours de la prochaine décennie. Il en résulterait que la production d’hydrogène deviendrait via le processus d’électrolyse de l’eau propre, une opération beaucoup plus rentable. «Si la demande en énergie renouvelable augmente et que les prix baissent, le coût de la production d’hydrogène d’ici 2030 pourrait chuter de 70% par rapport aux niveaux actuels», a déclaré Carolina Dores, codirectrice de l’équipe Morgan Stanley European Utility. sont des installations de production d’hydrogène construites conjointement avec des parcs éoliens / solaires, afin que les producteurs puissent produire de l’électricité sans encourir de frais de réseau, de taxes ou de droits Une telle diminution signifierait que le coût de la production d’hydrogène vert en 2030 pourrait être proche de celui de la production via le méthane, un procédé beaucoup moins écologique. « Bien que l’hydrogène vert ne soit pas économique aujourd’hui, nous estimons que la parité des prix est possible », a déclaré Dores. « Cependant, le secteur aura besoin d’un large soutien gouvernemental pour se développer grâce à des incitations telles que des exonérations de redevances pour le réseau électrique, un soutien au développement des infrastructures et des normes environnementales plus sévères. » Au milieu de l’occasion Attention Malgré la propreté de sa production par électrolyse, l’hydrogène est inflammable, incolore et inodore, ce qui rend les contrôles de sécurité plus difficiles. Parmi les autres obstacles, citons l’infrastructure limitée pour le stockage et le transport du gaz, l’inefficacité de la consommation d’énergie dans sa production et la nécessité de disposer de grandes quantités d’eau potable pour l’électrolyse. Mais une production d’hydrogène verte moins chère ouvre la porte aux efforts de réduction des émissions de plusieurs industries, augmentant potentiellement sa demande de manière significative dans les décennies à venir. Par exemple, les véhicules pourraient utiliser des piles à combustible pour stocker l’hydrogène qui serait converti en électricité nécessaire à l’électricité. Alors que les piles à combustible à l’hydrogène sont probablement coûteuses pour les voitures particulières par rapport aux véhicules à piles, le fait que les véhicules puissent fonctionner à longue distance sans charge supplémentaire pourrait intéresser les fabricants de camions et de taxis. En attendant, l’utilisation d’hydrogène vert d’ici 2030 pourrait se révéler plus rentable pour les fabricants de produits chimiques dans leur production d’ammoniac, ce qui réduirait les émissions de carbone. Dans la production d’acier, l’hydrogène vert pourrait remplacer le gaz naturel dans le processus de réduction du minerai de fer en fer. Les sociétés pétrolières européennes utilisent déjà environ 2,1 millions de tonnes d’hydrogène par an dans les raffineries pour éliminer le soufre des carburants. Alors que l’investissement initial dans les électrolyseurs pourrait coûter entre 1 et 2 milliards d’euros, la réglementation à venir va encore réduire les niveaux de soufre acceptables dans certains carburants, ce qui rendra le processus encore plus important.

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Évaluations ex-post des politiques d’économie circulaire

Bien que l’Europe soit souvent considérée comme un bon élève des politiques environnementales à l’échelle internationale, elle est restée jusqu’alors plutôt en retrait dans la mise en pratique de l’économie circulaire, à l’exception de quelques pays comme les Pays-Bas ou l’Allemagne. Le Japon est particulièrement avancé dans le bouclage des flux de matières premières, en raison d’une politique ambitieuse de prévention et de recyclage des déchets menée depuis le début des années 1990. Confronté à des contraintes d’espace et de ressources, le Japon a rapidement compris la nécessité de faire transiter son économie vers la circularité. Les politiques amorcées ont été considérablement renforcées au début des années 2000 via des lois de promotion de l’efficacité d’utilisation des ressources, visant à développer une « Sound Material-Cycle Society ». La réglementation met l’accent sur le développement des 3R (reduce, reuse, recycle) et s’est traduite par la mise en place de plans pluriannuels d’amélioration de l’efficacité des ressources ainsi que par un nombre important de lois sectorielles contraignantes. La généralisation de l’écoconception est la priorité de ces plans. Cette politique japonaise ambitieuse n’a pas été un frein à la croissance économique et à l’emploi. Alors que les taux de recyclage atteignent presque 100 % pour les emballages et 95 % pour le béton et le bois de construction, l’étude bilan de 2010 menée par le gouvernement japonais sur la politique des 3R conclut sur la création nette de 120 000 emplois dans le secteur de 2000 à 2007 (qui représente 650 000 emplois au total). Le remanufacturing, concept qui reste peu développé en France, consiste en la production d’un produit neuf à partir de pièces détachées de produits du même type en fin de vie. Il se distingue du recyclage, puisqu’il ne s’agit pas d’une simple récupération de la matière, et de la réutilisation puisque les produits dont les composantes sont récupérées en vue d’une préparation et d’un réemploi, ne sont plus réparables. L’industrie américaine du remanufacturing est la plus développée. Le rapport dédié à ce sujet de la United States International Trade Commission estime le secteur à 180 000 ETP. Entre 2009 et 2011, le secteur a connu une croissance de 15 %. Le chiffre d’affaire total de l’industrie est passé de 37 à 43 milliards de dollars avec une création nette de 14 000 emplois. Cette dynamique ne semble pas ralentir : une estimation plus récente de l’Automative Parts Remanufacturers Association rapportée par la fondation Ellen MacArthur évalue l’industrie du remanufacturing à un total de 500 000 emplois aux Etats-Unis. Les initiatives européennes d’économie circulaire, bien que plus rares, ont également démontré qu’elles sont vectrices de créations d’emplois. Le projet NISP, qui promeut le développement de l’écologie industrielle en Grande-Bretagne, a permis de créer ou de sauvegarder plus de 10 000 emplois. Plus généralement, la Commission estime que 500 000 personnes travaillent en Europe dans l’industrie du recyclage.

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Conférence RH à Cuba

Dernièrement, j’ai suivi un colloque à Cuba, et j’ai pu noter comme ce genre d’événement pouvait nuire à celui qui n’en connaît pas les usages. C’était en effet le premier colloque d’un collègue qui a été embauché le mois dernier. Et lors des traditionnelles activités qui sont organisées dans ce type d’événement, il n’a pas daigner s’essayer au break dance. Si ça n’est bien sûr pas un crime, c’est tout de même le genre de comportement qui a des conséquences. Pourquoi ? Parce que dans un colloque, le plus important n’est pas tant dans les séances de travail que dans les moments de détente. C’est là, véritablement, que se nouent les relations entre personnes et la réputation de chacun.
Cette personne n’avait sans doute pas envie de faire du break dance, et cela se comprend. Mais en se démarquant ainsi, en refusant d’emblée de participer avec le groupe, ce collègue est devenu en une seconde le rabat-joie de service. Et depuis notre retour, j’ai pu constater qu’il n’est désormais plus le nouveau sympa avec qui on a envie de discuter pendant la pause : c’est désormais le gars qui ne souhaite pas se mélanger aux autres.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise au fil des années, c’est que, de manière générale, il ne faut jamais blackbouler les activités mises en place. Il est préférable de tout accepter, même lorsqu’on se sent un peu imbécile de faire du break dance alors qu’on sait à peine danser le slow. Mais c’est important si l’on veut être bien intégré dans l’équipe. La personne qui regimbe fait certes preuve de personnalité, mais elle s’exclut de la vie du groupe. Refuser de participer aux jeux peut paraître insignifiant, mais cela a des répercussions bien réelle.
Il faut bien comprendre que dans un colloque, les collègues ne deviennent pas pour autant des amis. On peut se divertir mais il faut surveiller son image. Parce que le moindre écart est remarqué, et notamment le moindre refus. J’ai vu des collègues se mordre les doigts pendant des années suite ce genre d’écart. Parce qu’à cause de ces écarts momentanés, ils avaient été durablement mis à l’écart dans le travail.
Pour ma part, je me suis essayé au break dance, et si je me suis pas mal ridiculisé à ce moment (comme tous les autres, fort heureusement), j’ai dans l’ensemble bien apprécié ce colloque. 🙂 Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire entreprise à Cuba en suivant le lien.

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Dépenses de santé croissantes non liées à l’amélioration de la santé

En prévention, les sommes mobilisées sont loin d’être négligeables comme l’indique une étude publiée en juillet 2006, réalisée à partir des Comptes nationaux de la santé de 2002 : la France consacre 10,5 milliards d’euros à la prévention, soit 6,4 % de ses dépenses de santé. Ainsi que le relève la Conférence nationale de santé dans son avis du 22 mars 2007, « Plus que son montant, c’est l’absence de stratégies évaluées en promotion de la santé, élaborées et organisées avec le système de soin et avec l’ensemble des acteurs concernés en dehors du soin qui réduit l’efficacité de la dépense globale de prévention. » L’attraction exercée par les grandes métropoles prive progressivement les populations des zones suburbaines ou rurales écartées d’accès aux soins car les professionnels s’y trouvent inexorablement attirés du fait d’infrastructures de meilleure qualité dans tous les domaines, culturels, de transports, de loisirs ou sanitaires. Certaines zones géographiques sont sous dotées en terme d’offre de soins et parfois totalement dépourvues d’une offre de soins à tarif opposable. Elles contribuent à renvoyer les personnes en demande de soins vers l’hôpital public et, en son sein, vers les urgences. Ces territoires, à découvert d’une offre utile, viennent renchérir encore l’accès aux soins pour une population alors contrainte d’ajouter des frais de déplacement parfois considérables au prix des consultations et des traitements. Ainsi que le fait remarquer le Dr TARPIN de Espace Généraliste sur les 14 millions de passage par an dans les services d’urgence, 11 millions sont injustifiés et ne relèvent pas des urgences dont 8,8 millions ont lieu pendant les heures ouvrables et 50% de ces patients ont des symptômes depuis plus de 48h. C’est une illustration de la négation de la prévention laquelle repose sur le dialogue avec un professionnel qui connaît le contexte de ce milieu dans lequel évolue la personne. Il en résulte une dépense considérable d’examens qui ne seraient pas nécessaires si le patient était vu dans son milieu ou porteur d’un dossier médical aux informations sûres. Le principe de précaution et la judiciarisation de l’exercice médical, de surcroît, interdit aux urgentistes d’effectuer sereinement le premier métier de l’urgence qui consiste à trier les patients selon le degré de risque. Le défaut de connaissance réduit les critères d’éviction des urgences. En outre, la tarification à l’activité peut générer, plus ou moins consciemment, des examens inadéquats dans le but non d’aider au diagnostic mais de justifier la présence de matériels coûteux et de soutenir l’activité de l’hôpital pour lui procurer les revenus dont il manquerait. Les territoires où l’offre publique hospitalière est désormais insuffisante, faute de praticiens, contribuent à l’augmentation de la dépense mais surtout au renoncement aux soins et à l’entrée tardive et coûteuse dans le système, génératrice de handicaps, d’incapacités et de mortalité prématurée évitable. Le coût des groupes homogènes de séjour est, par exemple, beaucoup plus élevé à l’hôpital AVICENNE en Seine-Saint-Denis ou dans les quartiers Nord de Marseille. S’y ajoutent les indemnités pour perte d’activité ou incapacité.

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Le président qui fait rire

L’élection de Donald Trump a des effets assez inattendus auxquels on ne prête pas forcément attention, de ce côté de l’Atlantique. Il y a quelques jours, j’ai en effet fait un voyage de groupe en Bielorussie et j’en suis venu durant le séjour à parler avec un expatrié qui vit à la Nouvelle-Orléans depuis plusieurs années. Et il m’a confié que les late shows américains, qui sont de véritables institutions là-bas, n’ont jamais autant progressé que depuis la nomination de Trump ! Ce dernier a en effet fait exploser leur popularité (qui était déjà grande à la base). C’est que le Jimmy Kimmel Live !, le Late show with David Letterman et tous les autres se font depuis quelques temps un plaisir de contrefaire l’homme d’affaires à tout bout de champ. Et les gens en sont fans ! Trump a déjà démontré qu’il est le pire président imaginable, mais il est indéniable qu’il a un côté vivifiant. Et les raisons ne manquent pas pour expliquer ce phénomène. D’abord, même s’il a bien été élu dans les règles de l’art, ça a tout de même été de justesse : plus de gens ont voté pour Clinton, au final, mais Trump a remporté les Etats clefs, ce qui lui a permis de l’emporter sur la dernière ligne. Après, Trump est un être qui, fondamentalement, divise plus qu’il ne rassemble : ses prises de position et ses nombreuses incartades démentielles font qu’il sert de poil à gratter permanent. Et puis, aussi, le personnage est croustillant. Il a en effet toutes les « qualités » requises pour crever l’écran : c’est un homme au teint plus qu’étrange, à la chevelure très caractéristique, et pour qui tout est soit blanc, soit noir. Bref, c’est un véritable trésor pour Kimmel et consorts : cet homme est un sacré numéro avant même d’être caricaturé ! Au fait, j’ai été enchanté par ce voyage. Si vous ne connaissez pas la destination, ça vaut vraiment le coup. Si vous voulez plus d’informations, suivez le guide ! Plus d’information sur ce voyage en Biélorussie en allant sur le site internet de l’organisateur.

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Secteur des chemins de fer

L’État français a quelque difficulté à surmonter les contradictions entre ses multiples objectifs en tant qu’actionnaire, ainsi que l’a relevé la Cour des comptes française. Par exemple, malgré un renforcement du cadre financier établi en 2014, la dette du gestionnaire des infrastructures ferroviaires, SNCF Réseau, a continué à augmenter. En conséquence, la dette nette a atteint 44,9 milliards d’EUR en décembre 2016. Elle devrait, en outre, augmenter au cours de la prochaine décennie malgré la signature, avec l’État en avril 2017, du contrat de performance pour la période 2017-2026. Dans un scénario moins optimiste que celui envisagé par le gouvernement, la perte de la part modale du rail consécutive à la concurrence d’autres modes de transport (qui a été activement promue par l’État, notamment à la faveur de la réforme du secteur des autocars) est susceptible d’avoir des répercussions négatives sur l’évolution de la dette de la SNCF. En outre, selon le rapport publié par la Cour des comptes française — voir: Cour des comptes (2017d) — la principale filiale de fret de SNCF Mobilités, Fret SNCF, est également une source de préoccupation en raison de l’accroissement de sa dette. La concurrence sur le marché a actuellement des répercussions sur l’opérateur historique ferroviaire (SNCF Mobilités), en raison de la concurrence exercée par différents modes de transport. La récente libéralisation du marché des services de transport interurbain en autocar adoptée avec la loi Macron (en 2015, le transport par autocar a été libéralisé pour les distances supérieures à 100 kilomètres) a été mise en œuvre avec succès. En particulier, elle a des effets importants sur la mobilité des voyageurs: en 2016, on estime que les voyages supplémentaires ont augmenté de 20 % par rapport à ce qui se serait produit en l’absence de libéralisation de ce marché. En outre, la dynamique semble si rapide que la structure du marché montre des signes de maturité et commence à être saturée: le nombre d’opérateurs dotés d’un réseau national a été ramené de 5 à 3 et les prix au km ont augmenté de 25 % par rapport à l’année 2015 — voir ARAFER (2017).

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Où la présidence de l’université

Ils n’étaient plus que trois à se disputer la place. Mais ce vendredi, aucun n’a réussi à emporter la majorité absolue des voix (17 sur 32) du conseil d’administration de l’université Paris-Est Créteil (UPEC) pour en devenir président, au terme des quatre tours de l’élection. En novembre, le président Olivier Montagne avait annoncé sa démission « pour raisons de santé ». Depuis, le vice-président Frédéric Gervais assurait l’intérim. Un premier conseil d’administration extraordinaire, convoqué le 19 décembre, n’avait pas pu désigner de nouveau président, après quatre premiers tours. Frédéric Gervais avait alors retiré sa candidature. Il ne restait que Vérène Chevalier, maître de conférences en sociologie, — qui a renoncé après deux tours —, Caroline Ollivier-Yaniv, professeur en sciences de l’information et de la communication et Jean-Luc Dubois-Randé, doyen de la faculté de médecine. J’ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler), défendu l’idée que le particularisme renouvelle les effets qualificatifs des bénéficiaires de part le fait que la perception holistique interpelle les groupements stratégiques du groupe. Comme le disait mon prédécesseur : la situation d’exclusion comforte les groupements caractéristiques du groupe et la conjoncture actuelle perfectionne les avenirs adéquats des entités. Je vous dis avec foi que la conjoncture a pour conséquence les systèmes systématiques des divisions si nul ne sait pourquoi la crise oblige les effets usuels de l’entreprise. Je vous le dit comme je le pense, l’effort prioritaire stimule les avenirs quantitatifs de la société si nul ne sait pourquoi la crise développe les plans participatifs de la pratique. Ce vendredi soir, le président par intérim n’a pas d’autre choix que de « convoquer les administrateurs représentant les différents groupes de listes en début de semaine ». Un nouveau conseil d’administration exceptionnel se tiendra dans les prochaines semaines. Un suspense qui peut encore durer. « Dans une autre université, il a fallu vingt tours », souffle cet agent.

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A quoi cela sert un blog ?

Nous avons tous un intérêt ou un passe-temps que nous aimons faire régulièrement. Dans la plupart des cas, nos hobbies n’ont rien à voir avec notre travail. Par exemple, vous pourriez être un collectionneur de timbres avide, compilant des timbres rares et uniques de partout dans le monde. Ou peut-être aimez-vous pêcher, et vous avez visité quelques-uns des sites de pêche les plus uniques au monde et appris quelques astuces de pêche utiles en cours de route. Peut-être même participez-vous à la joie de peindre, en créant tranquillement vos chefs-d’œuvre d’art dans votre sous-sol tous les week-ends. Quel que soit votre choix de passe-temps, vous pouvez en faire bien plus qu’un simple passe-temps en développant votre intérêt en ligne, c’est-à-dire en obtenant un nom de domaine (qui pourrait être votre propre nom) et en créant un Blog dédié à votre passe-temps, sur ce domaine. Bien sûr, il sera toujours aussi amusant et agréable qu’il l’est toujours – cela ne changera jamais. Mais l’opportunité pour vous de gagner de l’argent grâce à votre passe-temps en partageant simplement vos joies en ligne sera sûrement un changement bienvenu. Voici trois façons extrêmement simples que vous pouvez faire:

1. Vendez vos propres produits Si votre passe-temps est quelque chose qui implique un produit physique, alors vous pouvez gagner de l’argent en vendant ces articles. Supposons, par exemple, que vous ayez une vaste collection de timbres que vous avez collectionnés au fil des ans. Même si vous ne voulez peut-être pas les vendre TOUS, vous pourriez peut-être vendre QUELQUES d’entre eux, ceux dont vous avez plus d’une copie ou ceux avec lesquels vous êtes prêt à vous séparer. Il y a des millions d’amateurs comme vous en ligne (quel que soit votre intérêt), et une fois que votre blog devient un peu populaire, vous trouverez qu’il existe en effet un grand marché de clients potentiels pour presque n’importe quel type de produit.

2. Vendre des produits similaires ou connexes en tant qu’affilié Bien sûr, tous les hobbies n’ont pas de produits qui peuvent être vendus via Internet. Mais si vous incluez des produits qui sont liés à votre passe-temps, alors soudainement le marché devient beaucoup plus grand. Supposons, par exemple, que votre passe-temps soit la plongée en eau profonde. Vous ne créez pas personnellement de produits avec votre passe-temps, mais il y a beaucoup de produits qui sont liés à votre passe-temps, tels que des combinaisons de corps, des palmes, des programmes de plongée, des vacances de plongée et autres. Vous n’avez pas besoin de démarrer une entreprise, bien sûr, pour vendre ces produits, mais vous pouvez devenir un affilié pour d’autres sites et personnes qui fournissent ces produits et services et recevoir des commissions en échange des clients que vous leur présentez. Par conséquent, si un visiteur de votre blog lit à propos de vos exploits sous-marins et qu’il est tenté d’essayer de plonger lui-même et clique sur votre lien affilié pour acheter un package de formation de plongée que vous recommandez, vous recevrez une commission pour cette vente . C’est aussi simple que ça.

3. Vendez vos connaissances et votre expérience Après tant d’années de participation à votre passe-temps ou à votre intérêt, vous avez sans aucun doute accumulé beaucoup de compétences tout au long du processus et acquis beaucoup d’informations et d’expériences en la matière. Alors pourquoi ne pas en faire bon usage? Mettez une partie de ces connaissances dans l’écriture et vous pouvez les vendre comme des livres électroniques sur votre blog. Ebooks peuvent être faciles à écrire si vous connaissez les bonnes techniques d’écriture, et vous pouvez également inclure un bon nombre de photos. Ou si l’idée des ebooks ne vous intéresse pas, vous pouvez fournir une formation en ligne (par exemple, dans la pêche à la mouche) aux visiteurs intéressés à prendre votre passe-temps et à en apprendre plus à ce sujet. Vous pouvez également envoyer des informations régulières à vos clients par e-mail en échange d’une redevance mensuelle, aussi. Ce qui précède est juste quelques idées de base sur la façon dont vous pouvez gagner de l’argent avec un blog sur votre propre domaine qui est votre nom, et ils grattent à peine la pointe de l’iceberg. Une fois que vous commencez votre blog, vous trouverez qu’il existe un nombre énorme de façons dont vous pouvez gagner de l’argent avec votre passe-temps. Alors pourquoi attendre plus longtemps? Commencez dès maintenant et transformez votre passe-temps en quelque chose qui rapporte de l’argent – au lieu de celui qui ne fait que le dépenser!