Loisirs

Avignon: plaisir en cuisine

Dernièrement, j’ai annoncé à mes enfants que c’est moi qui allait préparer le repas. Je pensais leur faire plaisir, mais je les ai vus échanger un regard désespéré. Je dois dire que ça m’a quelque peu piqué au vif. Du coup, j’ai décidé de m’améliorer pour leur faire des petits plats qu’ils réclameraient à corps et à cris. Non mais, bande de sales gosses ! Tout récemment, j’ai même décidé de tenter un cours de patisserie à Avignon pour ce faire. Petit retour d’expérience sur le sujet.  J’avoue que j’avais quelques appréhensions en y allant, mais tout ça s’est vite dissipé une fois sur place : l’ambiance qui régnait était en effet carrément sympathique. Je ne sais trop pourquoi, j’imaginais que j’allais côtoyer des personnes ayant pas mal d’expérience, mais finalement, il y avait des gens d’horizons très variés dans ce cours. Si certains semblaient cuisiner depuis bien longtemps, quand d’autres étaient davantage comme moi. Cette différence de niveau aurait pu poser problème, mais bizarrement, ça a été un réel avantage pour tous : les habitués secondaient en effet les bizuts et leur donnaient leurs petits trucs et astuces. Le chef a sans doute aidé à établir cette ambiance de partage : il flânait en effet sans cesse d’une table à l’autre, vraiment passionné par son sujet. Quand quelqu’un allait dans la mauvaise direction, il ne faisait pas à sa place : il ne montrait pas non plus par lui-même, mais invitait plutôt ceux qui se débrouillaient bien à montrer comment faire, histoire que les gens se rapprochent et commencent à échanger. Bref, ce fut une excellente découverte que celle-là. Au point que je me tâte à refaire un cours d’ici quelques mois ! Pour autant, je ne crois pas que je vais refaire à la maison les plats que j’ai pu apprendre lors de ce cours : s’ils étaient simples à réaliser sous la houlette d’un chef, ils me semblent un peu compliqués à élaborer tout seul (pour quelqu’un de mon niveau, en tout cas). Par contre, j’ai appris quelques techniques vraiment utiles, et ce aussi bien du chef que des autres participants. Et ça, ce n’est pas rien. Tremblez, sales gosses : votre géniteur pourrait bien vous surprendre sous peu ! Je vous mets en lien le site où j’ai dégoté ce cours, si vous voulez en savoir plus… Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette expérience de atelier de patisserie à Avignon.

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Évaluations ex-post des politiques d’économie circulaire

Bien que l’Europe soit souvent considérée comme un bon élève des politiques environnementales à l’échelle internationale, elle est restée jusqu’alors plutôt en retrait dans la mise en pratique de l’économie circulaire, à l’exception de quelques pays comme les Pays-Bas ou l’Allemagne. Le Japon est particulièrement avancé dans le bouclage des flux de matières premières, en raison d’une politique ambitieuse de prévention et de recyclage des déchets menée depuis le début des années 1990. Confronté à des contraintes d’espace et de ressources, le Japon a rapidement compris la nécessité de faire transiter son économie vers la circularité. Les politiques amorcées ont été considérablement renforcées au début des années 2000 via des lois de promotion de l’efficacité d’utilisation des ressources, visant à développer une « Sound Material-Cycle Society ». La réglementation met l’accent sur le développement des 3R (reduce, reuse, recycle) et s’est traduite par la mise en place de plans pluriannuels d’amélioration de l’efficacité des ressources ainsi que par un nombre important de lois sectorielles contraignantes. La généralisation de l’écoconception est la priorité de ces plans. Cette politique japonaise ambitieuse n’a pas été un frein à la croissance économique et à l’emploi. Alors que les taux de recyclage atteignent presque 100 % pour les emballages et 95 % pour le béton et le bois de construction, l’étude bilan de 2010 menée par le gouvernement japonais sur la politique des 3R conclut sur la création nette de 120 000 emplois dans le secteur de 2000 à 2007 (qui représente 650 000 emplois au total). Le remanufacturing, concept qui reste peu développé en France, consiste en la production d’un produit neuf à partir de pièces détachées de produits du même type en fin de vie. Il se distingue du recyclage, puisqu’il ne s’agit pas d’une simple récupération de la matière, et de la réutilisation puisque les produits dont les composantes sont récupérées en vue d’une préparation et d’un réemploi, ne sont plus réparables. L’industrie américaine du remanufacturing est la plus développée. Le rapport dédié à ce sujet de la United States International Trade Commission estime le secteur à 180 000 ETP. Entre 2009 et 2011, le secteur a connu une croissance de 15 %. Le chiffre d’affaire total de l’industrie est passé de 37 à 43 milliards de dollars avec une création nette de 14 000 emplois. Cette dynamique ne semble pas ralentir : une estimation plus récente de l’Automative Parts Remanufacturers Association rapportée par la fondation Ellen MacArthur évalue l’industrie du remanufacturing à un total de 500 000 emplois aux Etats-Unis. Les initiatives européennes d’économie circulaire, bien que plus rares, ont également démontré qu’elles sont vectrices de créations d’emplois. Le projet NISP, qui promeut le développement de l’écologie industrielle en Grande-Bretagne, a permis de créer ou de sauvegarder plus de 10 000 emplois. Plus généralement, la Commission estime que 500 000 personnes travaillent en Europe dans l’industrie du recyclage.

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Les japonais meurent seulent

Hawai Jin Ly fait tomber une armoire de stylos et de briquets dans une poubelle en plastique tandis que sa cliente, une femme récemment veuve dans son milieu des années 50 qui a demandé à ne pas être appelée, est assise sur un tabouret. Le mari de la femme est mort dans un accident d’automobile il y a quelques semaines, la quittant pour laver le spacieux appartement de deux chambres qu’ils ont occupé pendant trois décennies dans la communauté Ebisu moderne de Tokyo. Qu’ils n’aient pas eu d’enfants pour revendiquer des héritages ou de la nostalgie, ses directives à Han ont été simples: «Réduire tout». Han est le directeur de Tail Project, une entreprise d’une demi-douzaine d’années structurée près de Tokyo. des experts pour nettoyer et se débarrasser de la propriété accumulée avec le défunt, quelque chose qui est de plus en plus recherché à mesure que la population du Japon varie et rétrécit. Pour Han, la tâche d’aujourd’hui est assez simple. Elle et quelques membres de son personnel ont commencé à 9 h et la petite camionnette qui traîne dans le quartier sera terminée et retirée avant 13 h. Si le temps le permet, Han prévoit de le faire avec une organisation commerciale qui achète des objets de valeur dépensés, les conditionne dans des unités de stockage de livraison et de livraison internationales, et les exporte aux clients à l’intérieur des Philippines. Des entreprises comme Tail Venture sont de plus en plus nécessaires dans un pays où chaque année beaucoup plus de gens meurent sans personne pour les pleurer. En 2017, il y a eu 946 060 naissances et 1 340 433 décès en Chine, marquant ainsi une septième chute séquentielle de 12 mois de la population. Selon certaines citations, la taille de la population japonaise pourrait diminuer d’un tiers au cours des 50 prochaines années, et il y a peu de chances que l’engouement s’inverse. Les débuts de la difficulté à atteindre les années d’augmentation du pays après la Seconde Guerre mondiale, qui ont créé des degrés d’utilisation inégalés dans la Chine historiquement conservatrice. Mais ce mode de vie a éclaté avec la bulle d’actifs du Japon au début des années 1990. L’insécurité monétaire qui en résulte est de jeunes individus japonais supérieurs à reporter le mariage et les enfants ou les négliger entièrement. Ce qui reste encore est parmi les premières communautés du monde, d’innombrables maisons chargées d’ordures, ainsi qu’une pénurie de bénéficiaires. Selon l’Organisation des spécialistes du nettoyage, un groupe d’industries japonais, ses 8 000 sociétés associées réalisent conjointement un chiffre d’affaires de 4,5 milliards de dollars par an. Au cours des cinq à dix prochaines années, le public veut que son effectif double. Pour le moment, Han est occupé. Via un traducteur, elle décrit l’enlèvement d’une propriété avant Fukushima, 180 kilomètres pour le nord; prochain travail elle est destinée à Yokohama, 20 mls, pour remplir un consommateur de plus. Maintenant, elle plonge dans la poubelle. Les boîtes non ouvertes d’agrafes sont placées dans le carton de revente, tandis que les stylos sont jetés à la fin par un sac de transport des ordures. Elle choisit un petit cylindre brun clair. C’est une clôture privée, appliquée similaire à une marque au Japon. Elle se transforme pour la veuve. « Voudriez-vous cela? » La veuve lève les yeux. Elle porte une expérience ovale étendue, son œil entouré de cercles plus sombres. Au cours de la matinée, elle est passée doucement de contemplative à bavard, même amusante, remplie de comptes d’elle tout à coup une vie conjugale fanée. Bien qu’avec la requête de Han, elle s’installe dans ce qui est apparemment son statut de terrain: l’épuisement. « Non, merci », affirme-t-elle en utilisant un shake de votre part.

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Conférence RH à Cuba

Dernièrement, j’ai suivi un colloque à Cuba, et j’ai pu noter comme ce genre d’événement pouvait nuire à celui qui n’en connaît pas les usages. C’était en effet le premier colloque d’un collègue qui a été embauché le mois dernier. Et lors des traditionnelles activités qui sont organisées dans ce type d’événement, il n’a pas daigner s’essayer au break dance. Si ça n’est bien sûr pas un crime, c’est tout de même le genre de comportement qui a des conséquences. Pourquoi ? Parce que dans un colloque, le plus important n’est pas tant dans les séances de travail que dans les moments de détente. C’est là, véritablement, que se nouent les relations entre personnes et la réputation de chacun.
Cette personne n’avait sans doute pas envie de faire du break dance, et cela se comprend. Mais en se démarquant ainsi, en refusant d’emblée de participer avec le groupe, ce collègue est devenu en une seconde le rabat-joie de service. Et depuis notre retour, j’ai pu constater qu’il n’est désormais plus le nouveau sympa avec qui on a envie de discuter pendant la pause : c’est désormais le gars qui ne souhaite pas se mélanger aux autres.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise au fil des années, c’est que, de manière générale, il ne faut jamais blackbouler les activités mises en place. Il est préférable de tout accepter, même lorsqu’on se sent un peu imbécile de faire du break dance alors qu’on sait à peine danser le slow. Mais c’est important si l’on veut être bien intégré dans l’équipe. La personne qui regimbe fait certes preuve de personnalité, mais elle s’exclut de la vie du groupe. Refuser de participer aux jeux peut paraître insignifiant, mais cela a des répercussions bien réelle.
Il faut bien comprendre que dans un colloque, les collègues ne deviennent pas pour autant des amis. On peut se divertir mais il faut surveiller son image. Parce que le moindre écart est remarqué, et notamment le moindre refus. J’ai vu des collègues se mordre les doigts pendant des années suite ce genre d’écart. Parce qu’à cause de ces écarts momentanés, ils avaient été durablement mis à l’écart dans le travail.
Pour ma part, je me suis essayé au break dance, et si je me suis pas mal ridiculisé à ce moment (comme tous les autres, fort heureusement), j’ai dans l’ensemble bien apprécié ce colloque. 🙂 Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire entreprise à Cuba en suivant le lien.

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Dépenses de santé croissantes non liées à l’amélioration de la santé

En prévention, les sommes mobilisées sont loin d’être négligeables comme l’indique une étude publiée en juillet 2006, réalisée à partir des Comptes nationaux de la santé de 2002 : la France consacre 10,5 milliards d’euros à la prévention, soit 6,4 % de ses dépenses de santé. Ainsi que le relève la Conférence nationale de santé dans son avis du 22 mars 2007, « Plus que son montant, c’est l’absence de stratégies évaluées en promotion de la santé, élaborées et organisées avec le système de soin et avec l’ensemble des acteurs concernés en dehors du soin qui réduit l’efficacité de la dépense globale de prévention. » L’attraction exercée par les grandes métropoles prive progressivement les populations des zones suburbaines ou rurales écartées d’accès aux soins car les professionnels s’y trouvent inexorablement attirés du fait d’infrastructures de meilleure qualité dans tous les domaines, culturels, de transports, de loisirs ou sanitaires. Certaines zones géographiques sont sous dotées en terme d’offre de soins et parfois totalement dépourvues d’une offre de soins à tarif opposable. Elles contribuent à renvoyer les personnes en demande de soins vers l’hôpital public et, en son sein, vers les urgences. Ces territoires, à découvert d’une offre utile, viennent renchérir encore l’accès aux soins pour une population alors contrainte d’ajouter des frais de déplacement parfois considérables au prix des consultations et des traitements. Ainsi que le fait remarquer le Dr TARPIN de Espace Généraliste sur les 14 millions de passage par an dans les services d’urgence, 11 millions sont injustifiés et ne relèvent pas des urgences dont 8,8 millions ont lieu pendant les heures ouvrables et 50% de ces patients ont des symptômes depuis plus de 48h. C’est une illustration de la négation de la prévention laquelle repose sur le dialogue avec un professionnel qui connaît le contexte de ce milieu dans lequel évolue la personne. Il en résulte une dépense considérable d’examens qui ne seraient pas nécessaires si le patient était vu dans son milieu ou porteur d’un dossier médical aux informations sûres. Le principe de précaution et la judiciarisation de l’exercice médical, de surcroît, interdit aux urgentistes d’effectuer sereinement le premier métier de l’urgence qui consiste à trier les patients selon le degré de risque. Le défaut de connaissance réduit les critères d’éviction des urgences. En outre, la tarification à l’activité peut générer, plus ou moins consciemment, des examens inadéquats dans le but non d’aider au diagnostic mais de justifier la présence de matériels coûteux et de soutenir l’activité de l’hôpital pour lui procurer les revenus dont il manquerait. Les territoires où l’offre publique hospitalière est désormais insuffisante, faute de praticiens, contribuent à l’augmentation de la dépense mais surtout au renoncement aux soins et à l’entrée tardive et coûteuse dans le système, génératrice de handicaps, d’incapacités et de mortalité prématurée évitable. Le coût des groupes homogènes de séjour est, par exemple, beaucoup plus élevé à l’hôpital AVICENNE en Seine-Saint-Denis ou dans les quartiers Nord de Marseille. S’y ajoutent les indemnités pour perte d’activité ou incapacité.

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Le président qui fait rire

L’élection de Donald Trump a des effets assez inattendus auxquels on ne prête pas forcément attention, de ce côté de l’Atlantique. Il y a quelques jours, j’ai en effet fait un voyage de groupe en Bielorussie et j’en suis venu durant le séjour à parler avec un expatrié qui vit à la Nouvelle-Orléans depuis plusieurs années. Et il m’a confié que les late shows américains, qui sont de véritables institutions là-bas, n’ont jamais autant progressé que depuis la nomination de Trump ! Ce dernier a en effet fait exploser leur popularité (qui était déjà grande à la base). C’est que le Jimmy Kimmel Live !, le Late show with David Letterman et tous les autres se font depuis quelques temps un plaisir de contrefaire l’homme d’affaires à tout bout de champ. Et les gens en sont fans ! Trump a déjà démontré qu’il est le pire président imaginable, mais il est indéniable qu’il a un côté vivifiant. Et les raisons ne manquent pas pour expliquer ce phénomène. D’abord, même s’il a bien été élu dans les règles de l’art, ça a tout de même été de justesse : plus de gens ont voté pour Clinton, au final, mais Trump a remporté les Etats clefs, ce qui lui a permis de l’emporter sur la dernière ligne. Après, Trump est un être qui, fondamentalement, divise plus qu’il ne rassemble : ses prises de position et ses nombreuses incartades démentielles font qu’il sert de poil à gratter permanent. Et puis, aussi, le personnage est croustillant. Il a en effet toutes les « qualités » requises pour crever l’écran : c’est un homme au teint plus qu’étrange, à la chevelure très caractéristique, et pour qui tout est soit blanc, soit noir. Bref, c’est un véritable trésor pour Kimmel et consorts : cet homme est un sacré numéro avant même d’être caricaturé ! Au fait, j’ai été enchanté par ce voyage. Si vous ne connaissez pas la destination, ça vaut vraiment le coup. Si vous voulez plus d’informations, suivez le guide ! Plus d’information sur ce voyage en Biélorussie en allant sur le site internet de l’organisateur.

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Secteur des chemins de fer

L’État français a quelque difficulté à surmonter les contradictions entre ses multiples objectifs en tant qu’actionnaire, ainsi que l’a relevé la Cour des comptes française. Par exemple, malgré un renforcement du cadre financier établi en 2014, la dette du gestionnaire des infrastructures ferroviaires, SNCF Réseau, a continué à augmenter. En conséquence, la dette nette a atteint 44,9 milliards d’EUR en décembre 2016. Elle devrait, en outre, augmenter au cours de la prochaine décennie malgré la signature, avec l’État en avril 2017, du contrat de performance pour la période 2017-2026. Dans un scénario moins optimiste que celui envisagé par le gouvernement, la perte de la part modale du rail consécutive à la concurrence d’autres modes de transport (qui a été activement promue par l’État, notamment à la faveur de la réforme du secteur des autocars) est susceptible d’avoir des répercussions négatives sur l’évolution de la dette de la SNCF. En outre, selon le rapport publié par la Cour des comptes française — voir: Cour des comptes (2017d) — la principale filiale de fret de SNCF Mobilités, Fret SNCF, est également une source de préoccupation en raison de l’accroissement de sa dette. La concurrence sur le marché a actuellement des répercussions sur l’opérateur historique ferroviaire (SNCF Mobilités), en raison de la concurrence exercée par différents modes de transport. La récente libéralisation du marché des services de transport interurbain en autocar adoptée avec la loi Macron (en 2015, le transport par autocar a été libéralisé pour les distances supérieures à 100 kilomètres) a été mise en œuvre avec succès. En particulier, elle a des effets importants sur la mobilité des voyageurs: en 2016, on estime que les voyages supplémentaires ont augmenté de 20 % par rapport à ce qui se serait produit en l’absence de libéralisation de ce marché. En outre, la dynamique semble si rapide que la structure du marché montre des signes de maturité et commence à être saturée: le nombre d’opérateurs dotés d’un réseau national a été ramené de 5 à 3 et les prix au km ont augmenté de 25 % par rapport à l’année 2015 — voir ARAFER (2017).

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La réforme de la consitution

La modification selon Emmanuel Macron vise autant à rénover l’ADN de l’homme politique français. Fin de l’emploi à vie, incarné par un Jacques Chirac, laissons place à l’élu qui travaille entre deux activités professionnelles à la tâche de représentant en activité pour le “bien commun”. À l’exemple du président Emmanuel Macron qui entend faire le job en 2 mandatures de 5 années. Ensuite, on envisage autre chose. C’est cela la nouvelle démocratie rénovée selon Macron. Mais il ne faut pas tout stopper là. La majorité présidentielle entend montrer cette rénovation de la représentation dans dans la loi sous l’énonciation anodine: “interdiction du cumul de plus de trois mandatures identiques à la suite”. Le français est content. Selon Odoxia, les Français sont à 93% pour ce précepte. Il était d’ailleurs inscrit clairement dans le projet du candidat Emmanuel Macron. Comment expliquer ainsi le bruit des partis présents à l’Assemblée nationale et au Sénat, à part En Marche et le MoDem de Bayrou? En effet c’est conduire à l’encontre une symbolique valorisée. L’envie de garder le Contrat à durée déterminée pour les élus dans les assemblées heurte de fait le choix de fonctionnement des représentants. D’une part, les citoyens doivent maintenir le droit de désigner ceux qu’ils souhaitent autant de fois qu’ils le voudraient. Cependant, la professionnalisation des hommes politique, qui se bonifie avec le cumul des mandatures, est une garantie de savoir faire face à un pouvoir exécutif puissant. Dans un pays marqué par le manque de balance des pouvoirs à l’encontre des Élus, l’affaiblissement des élus n’est pas envisageable. C’est ce qui est capital derrière l’image ultra-populaire de la réforme constitutionnelle à venir. La République En Marche a il est vrai de bons arguments à présenter à cette inquiétude. La modification de la France s’appuie sur les règles non-cumul des mandats (déjà en vigueur), diminution du nombre de parlementaires, limitation des mandatures dans le temps à trois au maximum.

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Où la présidence de l’université

Ils n’étaient plus que trois à se disputer la place. Mais ce vendredi, aucun n’a réussi à emporter la majorité absolue des voix (17 sur 32) du conseil d’administration de l’université Paris-Est Créteil (UPEC) pour en devenir président, au terme des quatre tours de l’élection. En novembre, le président Olivier Montagne avait annoncé sa démission « pour raisons de santé ». Depuis, le vice-président Frédéric Gervais assurait l’intérim. Un premier conseil d’administration extraordinaire, convoqué le 19 décembre, n’avait pas pu désigner de nouveau président, après quatre premiers tours. Frédéric Gervais avait alors retiré sa candidature. Il ne restait que Vérène Chevalier, maître de conférences en sociologie, — qui a renoncé après deux tours —, Caroline Ollivier-Yaniv, professeur en sciences de l’information et de la communication et Jean-Luc Dubois-Randé, doyen de la faculté de médecine. J’ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler), défendu l’idée que le particularisme renouvelle les effets qualificatifs des bénéficiaires de part le fait que la perception holistique interpelle les groupements stratégiques du groupe. Comme le disait mon prédécesseur : la situation d’exclusion comforte les groupements caractéristiques du groupe et la conjoncture actuelle perfectionne les avenirs adéquats des entités. Je vous dis avec foi que la conjoncture a pour conséquence les systèmes systématiques des divisions si nul ne sait pourquoi la crise oblige les effets usuels de l’entreprise. Je vous le dit comme je le pense, l’effort prioritaire stimule les avenirs quantitatifs de la société si nul ne sait pourquoi la crise développe les plans participatifs de la pratique. Ce vendredi soir, le président par intérim n’a pas d’autre choix que de « convoquer les administrateurs représentant les différents groupes de listes en début de semaine ». Un nouveau conseil d’administration exceptionnel se tiendra dans les prochaines semaines. Un suspense qui peut encore durer. « Dans une autre université, il a fallu vingt tours », souffle cet agent.

Loisirs

Saumur en montgolfière

Voilà, c’est fait : j’ai la collection complète ! Après avoir effectué mon baptême de l’air en hélicoptère, puis celui en avion, un nouveau certificat de vol est venu rejoindre les deux autres : mon certificat de vol en montgolfière ! Vous vous demandez peut-être quel vol est le plus agréable et lequel est le plus marquant. En fait, c’est difficile à dire. Plusieurs amis m’ont posé cette question. Mais il est impossible de comparer des expériences aussi éloignées des unes des autres : le ciel est leur seul point commun, mais les sensations qu’elles procurent sont à l’opposé. Chacune d’entre elles s’apprécie pour des raisons différentes. Ce qui m’a surtout marqué avec le vol en montgolfière, c’est le silence. Habitué au bruit des moteurs et au sifflement du vent lors d’un vol, le choc est d’autant plus incroyable : flotter dans le ciel à 400 mètres d’altitude, dans un silence presque complet, en dehors des moments où l’aérostier donne un coup de brûleur pour reprendre de la hauteur. On ne file pas dans le ciel, on ne cherche même pas à atteindre une destination : on flotte simplement dans le ciel, poussé au gré des vents. Plus rien n’a d’importance, en dehors du paysage doré par le soleil levant, et de la légère brise qu’on sent sur son visage. Ici, le maître mot est le laisser-aller : le pilote ne maîtrise même pas la trajectoire du ballon, il ne peut que choisir l’altitude à laquelle voguer. Mais il peut descendre beaucoup plus bas qu’en avion et nous faire raser les herbes d’un champ ou les cîmes des arbres, avant de reprendre progressivement de la hauteur pour admirer les formes d’un château en ruines. Tout est plus lent, en montgolfière : plus calme, plus serein, plus intemporel. Un moment définitivement hors du monde, où l’on n’a rien d’autre à faire que de regarder, et où l’on ne voit pourtant pas l’heure passer ! Le baptême s’est conclu par le fameux Toast des Aérostiers : une coupe de champagne accompagnée de petits gâteaux. Une touche finale qui apporte une dernière note classe à ce vol en montgolfière. Mais il faut dire que les aérostiers peuvent se le permettre, étant donné qu’ils ne prennent le ciel que deux fois par jour (au lever et au coucher du soleil). Personnellement, je ne serais pas très rassuré si les pilotes d’avion ou d’hélicoptère prenaient systématiquement un toast après chaque vol ! ^^ Davantage d’information sur ce ce baptême de l’air en montgolfière à Saumur en cliquant sur le site web de l’organisateur.